Homo Conscientus,
de la transmission selon 2
axes

Axe I : "Se comprendre pour mieux se changer"

Le but de ces formations est de mieux se connaître afin de gagner du pouvoir d’agir, d’être plus efficace et d’être mieux dans un monde qui bouge de plus en plus vite. Nous vivons dans un monde où notre identité et notre attention sont des ressources rares et précieuses pour lesquelles de nombreuses organisations se battent. Apprenons à mieux nous connaître et à mieux maîtriser notre attention, entrons dans une démarche de résistance face aux sollicitations exponentiellement croissantes afin de ne pas laisser la barre à tous ces conditionnements dont nous n’avons même pas conscience.

Mots clés : économie de l’attention, méthodes d’organisation (Getting Things Done, travail en profondeur, bullet journal), concentration, priorisation, fonctionnement du cerveau, interface truquée …

C’est justement pour aborder ces sujets que j’ai créé le blog AvantLeCafé, si ces thématiques vous intéressent, allez y jeter un coup d’œil !

Axe II : "Comprendre le monde pour y trouver sa place et mieux le changer”

L’objectif de ces formations est de prendre conscience des grands mécanismes qui régissent notre monde. En prenant de la hauteur il devient possible de mieux questionner son rôle et son apport potentiel dans un monde où la seule chose dont nous sommes certains est qu’il n’aura demain rien à voir avec aujourd’hui.

Mots clés : Intelligence artificielle, changement climatique, pic pétrolier, diminution des ressources, transition énergétique ….

 

Et sur ces sujets sociétaux, il existe le frère jumeau et aîné d’avantLeCafé, le « bien nommé » : AprèsLaBière !

Pourquoi ces deux axes en particulier ?

Dans notre époque de plus en plus complexe, il est de plus en plus ardu de connaître toutes les causes et les conséquences de nos actes. La complexité de nos sociétés est telle que les enchaînements toujours plus enchevêtrés de causes et de conséquences nous emmêlent les neurones et nous laissent hagards dans le dédale inextricable de nos responsabilités.

“La technique a fait de nous des dieux avant que nous méritions d’être des hommes” 4relevons que si Jean Rostand écrivait aujourd'hui, on peut espérer qu'il remplace "hommes" par "humains"
Jean Rostand

Cet adage n’a jamais été aussi vrai qu’aujourd’hui.

Au milieu de ces mystères quasi totaux, comment prendre des décisions ? Comment se sentir “libre” et comment s’assurer que nos choix sont les plus souverains possibles ? Comment pouvoir faire des choix individuels et collectifs qui nous semblent “justes”, où est notre boussole ?

La seule chose sur laquelle il peut sembler plus judicieux de miser, c’est de se dire qu’en devenant “plus conscients”, alors deviendrons-nous peut-être plus à même de faire ces choix qui nous semblent trop souvent cornéliens :

  • plus conscients de nos fonctionnements individuels et collectifs,
  • plus conscients des potentielles causes et conséquences de nos actions,
  • plus conscients de la grande histoire dans laquelle les micro-phénomènes de notre quotidien s’inscrivent. 1Article d’ApresLaBiere : “Pourquoi l’Histoire est-elle plus nécessaire que jamais ?”

Ce gain de conscience est nécessaire à un niveau individuel  : comment fonctionnons-nous en tant qu’individu de l’espèce de primate “Homo Sapiens” issu des cultures mondiales de 2019 ?

Et il est tout aussi fondamental à un niveau plus “global” : comment fonctionne l’entité qui est composée de ces milliards de milliards d’organismes vivants (dont 7 milliards de sapiens) en interaction avec le système terre qu’ils se partagent ?

Ces deux échelles d’actions sont indissociables et complémentaires car si nous voulons nous donner une chance de changer le monde dans une direction qui nous semble plus “juste” et dans lequel nous nous sentons bien, nous devons autant “nous” changer en tant qu’individu que changer “le monde” et les paradigmes qui le régissent. 2Article du blog ApresLaBiere : « Se changer ou bien changer le monde ? »

C’est cela le pari d’ “Homo Conscientus” : participer à cette évolution de la “conscience” avec humour, joie, combativité et une bonne dose de recul.

Il s’agit d’un pari de Pascal d’un nouveau genre :

  • Au pire, devenir plus conscient3En complément de la note ci-dessus, il y’a le fantastique article de WaitButWhy où il explique brillamment l’enjeu pour lui de la « conscience » et ce qu’il entend par « conscience » : “A religion for the non religious” c’est “seulement” se régaler d’apprendre, d’avancer et de comprendre. Rien que ça, c’est déjà pas si mal !
  • Au mieux, devenir plus conscient, c’est augmenter l’intensité de la timide flamme à l’aide de laquelle l’humanité s’oriente dans la pénombre infinie des temps.

De l'Homo Sapiens à l'Homo Conscientus